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dimanche 24 janvier 2016

Kagewani ( série animée)

En attendant la 3 saison de Yamishibai ( ouiiiii! Car il y a une troisième saison de cette série, la bonne découverte de l'an dernier, elle commence à être diffusée au Japon et traduite dans la foulée, j'attends donc d'avoir possibilité de voir l'intégralité des épisodes en mêmes temps, d'ici la fin du printemps probablement), j'ai tenté ce Kagewani, autre oeuvre de la même équipe.

On reste sur du format court ( 7mn 50 par épisode, 13 épisodes au total), mais contrairement à Yamishibai, il y a cette fois un fil directeur entre des histoires qui semblent indépendantes mais finissent par se recouper. Ce fil directeur, c'est le professeur Banba, enseignant chercheur en génétique qui n'hésite pas à abandonner ses cours lorsqu'il s'agit de se consacrer à sa passion: la cryptozoologie. En clair, l'étude des monstres. Dès qu'un monstre est signalé quelque part, le professeur abandonne tout pour aller enquêter tel un Fox Mulder sans Dana Scully ( oui oui, cette comparaison a une raison d'être).

Or les attaques de monstres commencent à se multiplier dans tout le Japon, des monstres apparemment sans lien les uns avec les autres, aux pouvoirs très différents.. mais qui ont en commun de laisser des traces d'une substance noire non identifiée ( voilà pour la référence X-Files, ceux qui comme moi auront vu la série se souviendront de l'huile noire).

 Or le professeur porte sur sa tempe gauche une marque ressemblant à un tatouage, qui réagit fortement à la présence de cette " huile". Je ne dévoilerai pas grand chose, car on le devine facilement: il s'agit bien sûr d'une cicatrice, séquelle d'une attaque d'un Kagewani ( un crocodile ombre) à laquelle il a eu la chance beaucoup de chance, de réchapper dans sa jeunesse.

Le Kagewani du titre n'apparait d'ailleurs qu'assez tardivement dans l'histoire: une créature évoquant un énorme crocodile, aussi à l'aise dans l'eau que sur terre, qui a la particularité de s'attaquer à l'ombre des gens. Sauf que la blessure infligée à l'ombre se répercute sur l'être vivant lui-même. Une morsure faite sur l'ombre laisse donc des marques sur le corps. Je vous laisse deviner ce qu'il se passe lorsqu'il coupe la tête de l'ombre. Oui, je la fait avant que quelqu'un d'autre ne la fasse: "enfin un monstre qui peut lâcher la proie pour l'ombre"
musique d'ambiance qui colle bien:

Il y a également un autre chercheur sur l'affaire, Monsieur Kimura, une connaissance du Professeur Banba, qui travaille pour une firme pharmaceutique et s'intéresse de près à ces monstres. Là encore, ça n'est un mystère pour personne: lorsqu'une firme très riche met les moyens pour capturer des monstres aux pouvoirs variés, ça n'est jamais un bon présage!

13 épisodes courts, pas de temps mort ( encore heureux, que ça ne traîne pas en longueur avec moins de 8 minutes par épisode), des sujets apparemment disparates mais qui finissent par se rejoindre et s'expliquer dans les derniers épisodes, donc oui, ça conclut d'une certaine manière, donc ça vaut le coup de s'accrocehr.

On retrouve le style graphique assez particulier, ce qui était déjà le cas de Yamishibai, soit on aime, soit on déteste. Mais moi, j'aime bien justement ce qui sort de l'ordinaire.

Ici il y a un décalage assez sympa entre les décors naturels, parfois à peine retouchés , dans lesquels évoluent des acteurs ( proportions des personnages réalistes, vêtements à peine retouchés), dont seuls les visages et les mains sont animés dans un style très seinen. C'est un procédé que j'ai plutôt vu dans des jeux vidéos ( la mode des personnages digitalisés est un peu passée..) que dans des animations, mais du coup, ça ne me choque pas.
Oh, un personnage féminin avec un volume mammaire normal!

Oui, ça peut surprendre pour un dessin animé... mais du coup la mer a un effet de mouvement très naturel. Je me demande s'ils ont filmé directement pour la série, où utilisé des rushes de films antérieurs, peut être de séries B de monstres...

Donc une ambiance réaliste, dans laquelle détonnent les monstres, aux apparences souvent d'animaux réels, agrandis dans des proportions .. monstrueuses ( coucou, Godzilla.. une référence très directe lui est d'ailleurs faite, via une figurine Gozilla offerte à un petit garçon)
c'est une année à méduses on dirait!
Car oui il y a plein de références cinématographiques très sympa à repérer!
Celle là est facile, d'autre sont plus anciennes..
J'espère que l'étrange créature du lac noir a fini sa croissance!
Godzilla donc, mais aussi le yéti, le monstre du loch Ness, une tortue mutante géante qui vit dans un égout ( mais il n'y a pas de rat en robe de chambre pour lui tenir compagnie, ni de pizza à manger), plantes qui fusionnent avec leurs victimes

euh, une méduse avec un squelette, vous êtes sûrs que c'est normal?
Godzi n'est pas loin...
... ou bien un de ses cousins
Donc une animation plutôt original et adaptée à son sujet, une histoire pas trop tirée par les cheveux, pas foncièrement innovante, mais qui se conclut, tout en laissant la porte ouverte à une deuxième saison avec quelques questions qui restent en suspens, mais le plus gros de l'intrigue est dénoué, le tout pour la durée totale d'un film. Avec en plus un hommage appuyé au cinéma fantastique et à la SF.
En tout cas , je ne serais pas contre une suite moi.
Ha oui, comme pour  Yamishibai, ça se voit gratuitement, en streaming, Vostfr, sur Crunchyroll

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